Marine Le Pen, leader du Rassemblement National (RN), a été exclue de toute élection publique après avoir été condamnée lundi pour détournement de fonds, compromettant presque certainement sa candidature à la présidence de la France en 2027.
Les réactions politiques en France et dans le monde suite à cette condamnation ont été nombreuses.
Un ancien président a exprimé son respect pour l'indépendance du système judiciaire, affirmant que Mme Le Pen, comme toute personne condamnée, pouvait faire appel. D'autres ont dénoncé un abus du système légal par la gauche radicale pour électoralement neutraliser leurs adversaires, qualifiant ce jugement d'activisme judiciaire de gauche.
Des voix se sont élevées pour dénoncer une atteinte à la démocratie française, arguant que la décision d'exclure le candidat préféré des élections présidentielles constitue une capture du système politique par une cabale judiciaire. Certains ont rappelé que ce n’est pas aux juges de décider qui doit être élu et ont souligné la légitimité de Mme Le Pen à se présenter.
Diverses réactions ont également fait état de la nécessité d’un respect du système judiciaire, tout en critiquant ceux qui exploitent la justice à des fins politiques. L'inquiétude face à une tendance croissante dans plusieurs capitales européennes de négliger les normes démocratiques a également été soulignée.
Enfin, certains ont exprimé leur soutien à Marine Le Pen, convaincus qu’elle pourrait renverser la décision en appel, et ont averti que le ciblage de l'opposition politique rappelle les manuels des régimes totalitaires. Les ambitions politiques de Mme Le Pen ont été jugées comme un exemple pour tous les politiciens corrompus, qu'ils soient de gauche ou de droite.